Qu'appelez vous un "bon" livre, exemples de "bons" livres (SF ou pas)

Ce sujet m'a été inspiré par une critique d'Olivier :" Extrêmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer.

Le sujet abordé ne m'attire pas du tout. Mais tel qu'Olivier l'a chroniqué, ce livre est avant tout un "Bon" livre.

SF, pas SF, je n'ai jamais été déçu de lire un "Bon" livre. Un vrai "Bon" livre. Qui transcende les genres.

Je suis un fan (au sens premier, fanatique) de papy AEVV, mais aucun de ses livres n'est un "Bon" livre. Capable de convaincre n'importe quel type de lecteur.

J'ai lu certains "bons" livres par "obligation", car le sujet, l'auteur ou autre chose ne m'attirait pas du tout.

Je n'ai aucun souvenir de déception.

Un "bon" livre n'est pas forcément un chef d'oeuvre, ou un classique.

Non, c'est un avant tout un bon livre.

1) Est-ce que vous êtes d'accord avec cette définition ?
2) Est-ce que vous avez des exemples de "Bons" livres ?

Mon premier exemple de "Bon" livre est L'orchestre Rouge de Gilles Perrault.

Lisez-le.

		Citation : 1) Est-ce que vous êtes d'accord avec cette définition ?

Bin, je ne comprends pas trop... dsl, :s... Si un "bon" livre, c'est un livre qui est "Capable de convaincre n'importe quel type de lecteur", je ne vois pas ce que ça peut être...

euh ta définition ne s"appliquerais pas aux bestsellers?
parce que dans ce cas je ne suis pas d'accord :p

pour moi un "bon" livre serait un livre qui traverse les générations

Je ne comprends rien à ce sujet.
Je dois être bête.

(à mon avis, il va être rapidement question d'objectivité/subjectivité)

Si je comprends bien, tu défini dans ce concept de bon livre un ouvrage -- je cite -- "Capable de convaincre n'importe quel type de lecteur.". Dans ce cas cela n'existe pas, tout simplement. Car même ce qu'on pourrait considérer comme un chef d'œuvre pourra ennuyer tout autre lecteur.

Quant à savoir si un livre transcende les genres. Ben dans mon cas dès qu'un bouquin m'accroche vraiment, peu importe qu'il soit SF, philo, fantasy, polar ou que sais-je encore. Je le trouve bon, c'est tout. Dans mon panthéon personnel je mets sur un pied d'égalité Brunner, Camus, Kafka, Kawabata, Palahniuk... et je ne vois aucune raison de traiter différemment Johnny s'en va-t-en guerre de Trumbo, Coulez mes larmes dit les policier de Dick, Le vieil homme et la mer de Hemingway, Moby Dick de Melville, L'alchimiste de Coehlo ou Dune de Herbert...

Et si certains ont l'esprit trop sclérosé pour considérer La guerre des mondes, Les maîtres chanteurs ou Tous à Zanzibar comme de la vraie littérature car estampillés SF. Tant pis pour eux. Je ne me sens ni la force ni l'envie de corriger leur bêtise.

En abordant le sujet proposé avec une légère nuance supplémentaire, "Capable de convaincre n'importe quel type de lecteur.", m'apparaît comme la force d'un livre à se faire apprécier d'un lectorat précis, qui à la base, n'est pas visé par le contenu de celui ci. Même si la phrase n'est pas formulé ainsi, car en effet, un livre ayant les capacités de rallier à sa cause les 100% de lecteurs l'ayant parcouru, c'est tout bonnement utopique, voir dystopique.

Ainsi, un "Bon livre" est un livre qui saura percer les préjugés de genre que possédera le lecteur rétif, et lui fera découvrir une autre dimension au genre, insoupçonné jusque là.
Bref, c'est purement subjectif, car le "Bon livre" ne s'arrête bien évidemment pas à cette définition, celle ci étant peut être une de ses caractéristiques. Un "Bon livre" démantèle toute opinion faussé à la base sur celui ci.

En me relisant, je me demande si je n'ai pas été un poil hors sujet... car je ne dis pas ce qui fait à mes yeux un bon livre. Mais cette définition est délicate car forcément subjective, et souvent variable, voir propre à un ouvrage donné. Je dirais que dans mes critères, et la liste est loin d'être exhaustive : La cohérence, la qualité du texte, la profondeur des personnages, la solidité du scénario, la richesse du monde décrit, etc.

Aïe la "volée de bois vert" !

Je pensais avoir été clair pourtant ;-)


Je vais essayer de reformuler et de mieux retranscrire par écrit les sentiments que m'ont inspiré la chronique d'Olivier :

1) Sur quels arguments liriez-vous un livre qui ne rentre pas forcément dans votre "champs de lecture"

2) Avez-vous des expériences personnelles de livres lus de manières plus ou moins imposés, et qui finalement ont été des bonnes surprises ?
Si oui, quels livres ?
Pourquoi a priori vous ne vouliez pas les lire, et pourquoi vous ont-ils plus finalement.



Bon, et si ce n'est toujours pas clair, ce n'est pas bien grave.
J'irai juste me pendre. Dans mon coin. Tout seul.

		Citation : 1) Sur quels arguments liriez-vous un livre qui ne rentre pas forcément dans votre "champs de lecture"

A priori, tous les livres rentrent dans mon champ de lecture...
Par contre, il y a des champs que je connais plus ou moins. Quand je décide de m'intéresser, par exemple, aux romantiques allemands, ou à la littérature coréenne, j'empile une trentaine de bouquins avant de commencer et j'essaie de démarrer avec "les classiques" (c'est-à-dire le corpus reconnu par les spécialistes) et quelques livres considérés comme "essentiels mais non classique" (la nuance est subtile, je sais). Par exemple, en SF, Fondation ou Dune sont des classiques. Bester est essentiel, Delany aussi. Ballard est transcendant...
Démarrer une étude de la SF par Ballard ou Bester ne donnera pas les mêmes résultats que de commencer par Asimov ou Herbert. L'exigence de départ ne sera pas la même.

Le poutou, ça sera un bon sujet à discuter à Nantes, ça.

Pas mieux.

Sauf que je ne fais pas une pile préalable, mais quand je veux découvrir un domaine que je ne connais pas, j'essaie les classiques d'abord. Ensuite, après m'être fait une idée par là, j'essaie des auteurs -- ou des livres -- que mes écrivains favoris mettent en avant dans des interviews par exemple.